C’est un truisme d’énoncer que la crise sanitaire que nous avons connue et connaissons encore a pour tous des conséquences sanitaires, économiques et sociales terribles !
Mais nul besoin de se lamenter. Se lamenter, c’est ajouter au malheur.
Nulle raison non plus de céder à l’immobilisme. L’immobilisme, c’est se rapprocher de l’impasse …
Pour les avocats, l’heure est au contraire à se rassembler, armés du courage de construire (ou de reconstruire…) et animés par la volonté d’avancer.
C’est à quoi le Conseil National des Barreaux nous invite et il faut lui en savoir gré. Les 28 et 29 octobre prochains, Porte de VERSAILLES, il nous ouvrira les portes du « GRAND ATELIER DES AVOCATS ».
Au programme ? De nombreux ateliers de formation propres à nous permettre (gratuitement puisqu’aucun droit ne sera requis) de « cultiver nos compétences » bien sûr, mais peut-être surtout des « plénières » destinées à nourrir notre réflexion commune pour bâtir ensemble un avenir plus riant.
Les inscriptions sont ouvertes. ALORS, VOUS VENEZ ?
(inscriptions : cnb.avocat.fr)
Condamnée à treize ans et six mois d’emprisonnement, harcelée, battue, notre consoeur Ebru TIMTIK est décédée le 28 août dernier après deux cent trente huit jours d’une grève de la faim entamée pour tenter d’obtenir un « procès équitable ».
Son crime ? Avoir défendu des personnes soupçonnées d’actes de terrorisme !
Sa mort aura toutefois convaincu les autorités de permettre l’hospitalisation de notre confrère Aytac UNSAL, condamné avec elle à dix ans d’emprisonnement pour un motif semblable et qui lui aussi avait entrepris une grève de la faim.
Qu’adviendra-t-il demain du barreau d’ISTANBUL et de son Bâtonnier, tous deux objets d’une plainte du Ministre de l’Intérieur turc pour avoir affiché le portrait d’Ebru sur la façade des locaux de l’Ordre et s’être ainsi rendus coupables d’« apologie du terrorisme » ?
Confrères et amis, il est des pays où il ne fait pas bon être avocat, des pays où exercer la Défense… tue !
« Face à l’injustice, il n’est que deux chemins : celui de l’indifférence ou celui de l’indignation. L’un est une soumission, l’autre est un combat » (*)
Amis et confrères, continuons leur combat !
(*) d’après Loïc SCHNEIDER.