Ils n’étaient plus que sept, ce 30 juin 2022 salle Serge LEQUIN ; sept valeureux confrères, tremblants comme au premier jour du concours mais résolument décidés à séduire un jury qu’honoraient de leur présence les représentants des chefs de la juridiction, Madame Valérie CANCELA, Directrice de greffe adjointe, et Madame Isabelle POINSO, procureure adjointe ; sept ayant charge de répondre à cette désarçonnante question : « le silence est-il un malentendu ? ».
De silence il n’y eut pas et tous, oui tous se montrèrent déjà amplement pénétrés de l’art de l’action du discours sur les esprits qu’est l’éloquence !
Ils furent tour à tour brillants, cultivés, impertinents, émouvants, humbles aussi… Retenez bien leur nom car ils le méritent : Augustin BELO, Florian BERTAUX, Margaux GROUBIER, Yvan BONET, Charles-Henri KARSENTI, Edmond PAILLOUX et Anagi KODITUWAKKU.
Mais là encore, il fallut choisir et ce sont finalement nos consoeurs Anagi KODITUWAKKU et Margaux GROUBIER qui ont été nommées respectivement première et deuxième secrétaires de la Conférence du barreau. Deux magnifiques secrétaires qui nous annoncent une rentrée solennelle du barreau au féminin.
A elles donc des lauriers qui, gageons-le, en annoncent bien d’autres mais à tous l’expression de notre gratitude pour le plaisir qu’ils ont su nous donner !
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Des délais de près d'un an pour statuer sur une pension alimentaire ou un droit de visite, de huit mois pour une première audience de divorce... Inacceptable au regard des situations parfois paroxystiques vécues par les familles. Ce mardi, les professionnels de justice ont donné de la voix pour dénoncer la misère des moyens qui explique ces délais colossaux, à l'appel des barreaux d'Île-de-France. Reportage au tribunal de Créteil.
Un petit stand trône à l'entrée du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Créteil ce matin. Armés de pancartes, les avocats des affaires familiales du barreau de Créteil réclament "Justice pour les familles". Dans quelle affaire ? Toutes. Au coeur des revendications, le manque de moyens de la justice des affaires familiales qui engendre une trop longue attente pour les justiciables. Dans le Val-de-Marne, il faut attendre environ six mois pour obtenir une audience fixant les premières mesures provisoires après un divorce, comme l'attribution du domicile conjugal ou la fixation de la pension alimentaire. Pour une décision définitive concernant la pension alimentaire ou le droit de visite d'un enfant, il faut compter entre onze et douze mois, soit les délais les plus longs d'Île-de-France, selon la Conférence régionale des barreaux. "Si vous vouliez obtenir une première audience de divorce aujourd'hui, on vous donnerait rendez-vous dans huit mois, en mars !", dénonce Isabelle Kistner, secrétaire du conseil de l'ordre des avocats du Val-de-Marne.
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