Si pour faire face à l’épidémie de covid-19 qui affecte le pays (et avec lui bien d’autres), tout déplacement de personne hors de son lieu de résidence est désormais interdit, on sait qu’il est des exceptions énumérées à l’article 4 du décret du 29 octobre 2020.
Parmi ces exceptions, il en est une d’importance puisqu’elle répond aux besoins de Droit de nos concitoyens qui pourront se rendre « (…) dans un service public ou chez un professionnel du droit pour un acte ou une démarche qui ne peuvent être réalisés à distance ».
Autorisés à vous recevoir, les avocats du Val-de-Marne continueront donc à vous accueillir au sein de leur cabinet pour vous conseiller, vous assister et vous défendre.
En tant que de besoin, il vous remettront une attestation de déplacement dérogatoire vous permettant de justifier de la conformité au décret du motif de votre déplacement.
Prenez soin de vous et des vôtres !
Rejet de certains enseignements liés à la littérature des lumières ou au darwinisme, propos inappropriés lors de commémorations, refus pour un enfant de donner la main à une fille ou pour un parent de saluer une enseignante, intrusions multiples, agressions verbales et physiques…, voilà près de deux décennies que l’Ecole de JAURES, celle de la République, est en peine et que les valeurs qu’elle a pour mission de véhiculer sont déniées.
On s’en émeut certes, mais on laisse faire, parfois par crainte du scandale, souvent par connivence électorale, toujours par lâcheté !
Il aura donc fallu qu’advienne l’innommable : le sauvage assassinat de l’un de ses acteurs, d’un qui conservait à l’âme et au cœur l’idée que l’Ecole de la République était celle de la Liberté et qu’elle avait pour tâche d’ouvrir à tous les portes de la culture et des sciences, de les conduire à réfléchir par eux-mêmes et à exercer leur esprit critique, de leur apprendre le respect et la tolérance, de leur préparer un avenir en somme…
Il aura donc fallu cet acte barbare (un de plus) pour que notre pays se réveille et comprenne (mais pour combien de temps) que rien n’est acquis, que le militantisme s’exprime désormais à bas bruit, que l’endoctrinement ne se pense plus à l’échelle d’une nation mais à l’échelle locale voire familiale et qui si nous voulons demeurés libres, il nous faut être vigilants bien sûr, mais il nous faut surtout être courageux !
Les avocats sont, dit-on, les « vigies des libertés » Puisse le souvenir de Samuel PATY, héros du quotidien, le leur rappeler toujours… !