Réunis à l’espace décanal de la faculté de droit de CRETEIL, Ils étaient nombreux à avoir répondu à l’invitation de son doyen, le professeur Laurent GAMET, pour accueillir Monsieur Mohammad Mustafa MOHIQI, enseignant et chercheur à l’université de KHABOUL et condamné à l’exil depuis l’été 2021 lorsque la nuit est brusquement tombée sur l’AFGHANISTAN et que les talibans ont soumis le pays au fondamentalisme islamique, mettant à bas la liberté, l’égalité et la fraternité comme autant d’obstacles à leur folie destructrice.
C’est à la remarquable et fraternelle initiative de la faculté de droit de CRETEIL, grâce au programme « PAUSE » (Programme national d’Accueil en Urgence des Scientifiques en Exil) piloté par le collège de France que le professeur MOHIQI a dû de pouvoir fuir le chaos afghan et de rejoindre pour une année notre faculté. Spécialisé dans les droits de l’homme et l’intelligence artificielle, il va ainsi poursuivre ses travaux en homme indépendant et libre !
En l’accueillant ainsi, plus que comme un collègue, comme un frère, les universitaires val-de-marnais nous rappellent que sont inhérentes à leur mission de service public la défense et la promotion de ces valeurs communes qui fondent notre humanité : la Liberté, l’Egalité et la Fraternité !
Une belle et précieuse leçon en ces temps troublés…









Qualifiés à tort d’ « alternatifs au procès » alors qu’ils peuvent être envisagés « dans le procès », les modes amiables progressent et avocats et magistrats s’en emparent mais tous ne sont pas encore pénétrés de l’idée que la quête d’une vérité (quelle vérité ?) n’éteint pas le conflit et qu’il est de loin plus pertinent de s’efforcer de « faire concorder plusieurs vérités » (*).
Ils étaient 1558 au Palais des Congrès le 6 janvier dernier ! 1558 élèves-avocats qui, avant d’emprunter le chemin initiatique qui les mènera à n’en pas douter à l’Avocature, prêtaient le « premier serment » devant la 1ère chambre de la Cour d’appel de PARIS tenant audience foraine, en présence de la Présidente de leur école, notre confrère Julie COUTURIER, Bâtonnier de PARIS (à qui l’on doit des grâces pour avoir rappelé, non sans élégance, au premier Président que l’EFB n’était pas « l’Ecole du Barreau Français » (sic) mais celle des neuf barreaux du ressort de la Cour).