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Une question ? Besoin d'un conseil ?

tingey injury law firm yCdPU73kGSc unsplash 300x216Tel était l’état que, voilà quinze ans, le Bâtonnier Michel BENICHOU, ancien Président du CNB, prédisait aux avocats.
Trois ans plus tard, c’est l’un de nos Bâtonniers qui s'émouvait du diktat que préfigurait le rapport « sérénité et qualité de la justice devant la Cour d’appel » remis au Garde des Sceaux par Monsieur Jean-Claude MAGENDIE, alors 1er Président de la Cour d’appel de PARIS : calibrage des écritures, imposition d’une police, disparition du dossier de plaidoiries au profit de cotes dites « génériques » (une cote « doctrine », une cote « jurisprudence » et une cote « pièces », et dans l’ordre s’il vous plait !)…
« Notre plume devient serve », disait-il ajoutant « et bientôt l’on ne nous consentira plus qu’un retour de formulaire dont il nous aura fallu cocher les cases ».

Et bien, nous y voilà. Nous ne cochons pas, nous cliquons ! Et nous cliquons en silence puisque l’heure est venue de la procédure « sans audience », avec ou sans l’accord des avocats.
Et tout cela au nom de la « rentabilité » et plus récemment au nom de la nécessité d’« apurer les stocks » (dommages collatéraux de la Covid nous dit-on).

Qu’on ne se méprenne pas : il ne s’agit pas ici de nier les bienfaits de la communication électronique mais efficacité n’est pas synonyme d’uniformité, concision ne signifie pas formatage et la rationalisation n’est pas la normalisation.

Les avocats sont des passeurs d’hommes, ils ont pour mission de porter leur voix en toute liberté, en toute indépendance. On ne saurait donc les museler de quelque manière que ce soit et pour quelque raison que ce soit, sauf à trahir la Justice.

kyle broad P9rQn2qcEV0 unsplash 300Leur rentrée que l’on dit « solennelle » s’est faite à distance et c’est à distance que les enseignements leur sont dispensés. Ils ne se connaissent pas et, à l’instar de beaucoup de nos étudiants, l’avenir leur fait peur : isolement, langueur, pénurie voire humiliation. Les élèves-avocats de l’EFB ressentent « la mélancolie de l’abandon » (*).

Parce qu’il est généreux, parce qu’il est solidaire, parce qu’il a le souci de ceux qui sont son avenir, le Barreau du Val-de-Marne, à l’initiative de son Bâtonnier et avec l’accord de Monsieur Gilles ACCOMANDO, Directeur de l’EFB, a résolu de les aider à rompre leur solitude. Il attend de ses membres qu’ils acceptent d’accueillir au sein de leur cabinet pour une ou deux journées un ou plusieurs élèves-avocats. Il ne s’agit évidemment pas de leur offrir un stage. Il s’agit de les écouter, de les conseiller, de satisfaire leur curiosité pour nos activités et peut-être de leur en donner le goût. Il s’agit plus simplement de leur redonner un peu d’espoir dans l’avenir qu’ils se sont choisi.

Confrères et amis, notre Barreau a assis sa réputation sur sa convivialité et son empathie. Nous le trahirions si nous ne répondions pas l’appel. Alors, à vos agendas ! On espère, on attend vos offres d’accueil assorties de vos disponibilités et d’une description sommaire de votre activité.

(*) Henri-Frédéric AMIEL.

Adresser vos offres Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. avant le 23 avril 2021

thought catalog 505eectW54k unsplash 300x200La compétence est certes une obligation déontologique mais n’est-elle pas aussi et surtout  pour nos concitoyens un gage de sécurité et pour les avocats un label d’excellence ?
Est-il meilleur outil pour acquérir la compétence que la formation ? Elle est partage, elle est enrichissement, et notre barreau le sait bien !
Certes, les contraintes de la crise sanitaire que nous subissons depuis plus d’une année nous ont privés et nous privent encore du partage mais la soif de connaissance, elle, demeure.

Cette année nous verra célébrer la 10ème édition de nos chers « INDISPENSABLES » mais en attendant, que diriez-vous de goûter à nouveau à la DEONTOLOGIE ? Vous le pourrez le lundi 17 mai 2021 puisqu’en partenariat avec DALLOZ-FORMATION c’est une conférence en distanciel de 3 heures 30 animée par notre confrère David LEVY qui vous sera proposée. Au programme : «  LE SECRET PROFESSIONNEL ET SES LIMITES », sujet d’une brûlante actualité s’il en est.

Et si vous vous montriez curieux et alliez à la découverte de l’activité d’AVOCAT MANDATAIRE EN TRANSACTIONS IMMOBILIERES ? Rendez-vous le mercredi 19 mai de 14 heures 30 à 16 h 30 pour une visioconférence en collaboration avec l’AAMTI (Association des Avocats Mandataires en Transactions Immobilières) pour tout savoir sur ses modalités pratiques, ses contraintes déontologiques ou encore les outils qui permettent son exercice.

C’est encore trop peu pour apaiser votre soif de connaissance ? Avocats du barreau ou d’ailleurs, rassurez-vous : ces formations en annoncent d’autres, et jusqu’à plus soif…!

(Dans un cas comme dans l’autre, vous recevrez par mail, après vous être inscrits auprès de Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. le lien qui vous permettra de vous connecter) 

Barreau Val de Marne Laura TEMINIls étaient dix ; dix avocats venus d’ici et d’ailleurs ce 21 mars, sélectionnés pour participer au 32ème concours international de plaidoiries du Mémorial de CAEN ; dix pour dire au monde leur indignation et leur colère face aux attaques scandaleuses, brutales et meurtrières contre le genre humain.

Et parmi ces dix, notre jeune confrère Laura TEMIN. Son propos ? Porter la parole de ces hommes et de ces femmes venus de Guyane, débarquant à Orly ou à Roissy, le ventre empli de boulettes de cocaïne sous la coupe de vils trafiquants, qui risquent la mort par overdose à la moindre rupture d’un sachet ou l’incarcération avec à la clé « des peines au kilo » et dont le sort… n’intéresse personne !

Avec talent (mais le talent n’est rien sans le cœur), avec force, avec générosité, elle les a rendus à notre humanité ; elle a fait d’eux nos frères et sœurs. Elle a tant et si bien fait, que bousculé dans ses certitudes, le jury unanime lui a décerné le prix du Mémorial et de la ville de Caen !

Madame et cher confrère, chère Laura, le barreau est fier de vous avoir en son sein ; il vous est aussi reconnaissant de lui rappeler si bellement que la mission, le devoir de l’avocat, c’est de rendre la parole à ceux qui n’en ont pas ou qui l’ont perdue.

Copyright photo : Ouest France


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