On vous l’avait annoncé : le deuxième édition des « journées des barreaux des barreaux » organisée par l’EFB en partenariat avec les barreaux du ressort de la Cour d’appel de PARIS se déroulera les mercredi 29 septembre et jeudi 30 septembre prochains de 10 heures à 18 heures. Au total ce ne sont plus 12 heures mais 48 heures de formation dispensées par plus de 46 professionnels , tous experts en leur domaine, qui nous sont proposées. De quoi actualiser nos connaissances, renforcer notre compétence voire nous ouvrir à d’autres domaines du droit.
En bref, une occasion à ne pas manquer !
Programme complet et inscription (un clic et …hop !)
Est-il besoin de le dire, le domaine de prédilection de ce mode alternatif de règlement des différents qu’est la médiation est indiscutablement la matière familiale.
Née aux Etats-Unis dans les années 70, ce ne sera pourtant qu’au début des années 2000 que la médiation familiale intégrera notre arsenal juridique; la loi du 4 mars 2002 relative à l’autorité parentale et celle du 26 mai 2004 réformant la procédure de divorce qui donneront naissance aux articles 373-2-10 et 255 du code civil permettront au juge de faciliter le recours à la médiation, soit en la proposant aux parties et en cas d’accord en désignant un médiateur pour y procéder, soit en leur enjoignant d’en rencontrer un aux fins d’information.
Les deux décennies qui se sont écoulées conduisent toutefois à constater que, si l’offre de médiation est riche, elle est essentiellement constituée d’informations « descendantes » de la part de professionnels de la médiation vers les familles, sans véritable accompagnement à la parentalité. Faute de percevoir et de comprendre cette notion évidemment essentielle, les intéressés ne sont pas aptes à appréhender le conflit parental et ses conséquences.
C’est ce constat qui a conduit l’association ESPACE DROIT FAMILLE à mettre en place, avec le soutien des juges aux affaires familiales du tribunal judiciaire de CRETEIL et du barreau du VAL-DE-MARNE, les « ATELIERS DE LA COPARENTALITE », propres à permettre aux parents de se confronter à la coparentalité et d’en comprendre le sens et l’utilité dans l’intérêt de l’enfant.
Lieux neutres de parole, d’écoute et d’entraide, ces ateliers ont vocation à constituer de véritables « sas de décompression » ouvrant sur la mise en place de médiations réussies.
Une initiative à suivre donc… !
(Pour en savoir davantage, lire l’article à quatre mains de Madame Delphine THOUILLON, juge aux affaires familiales au tribunal judiciaire de CRETEIL et de Maître Claire ROZELLE, avocat au barreau du Val-de-Marne) : cliquez-ici pour télécharger l'article (PDF)