Peu à peu, les yeux de nos gouvernants se décillent ! Les voilà en effet qui consentent à admettre qu’on ne saurait laisser sans aide les professionnels libéraux qui assument une mission de service publique.
On se souvient qu’exclus jusqu’ici des mesures d’accompagnement de l’Etat, ils ne pouvaient prétendre aux indemnités journalières forfaitaires servies par la CNAM à ceux de ses assurés qui, s’il leur était impossible de télétravailler, devaient garder à leur domicile leur enfant de moins de 16 ans ou leur enfants handicapé du fait de la fermeture de sa structure ou de son établissement d’accueil et se trouvaient dans l’impossibilité de travailler.
Aujourd’hui, la cause est enfin entendue : les professionnels libéraux parmi lesquels les avocats et les avocats collaborateurs ont vocation à percevoir ces indemmnités, soit dans la limite de la fermeture de l’établissement accueillant l’enfant, soit pendant la durée de l’état d’urgence sanitaire ! (*)
Une décision de nos gouvernants chèrement gagnée et que l’on doit à notre représentation nationale, le CNB, et à sa Présidente, Madame Christiane FERAL-SCHUHL dont il faut saluer ici la détermination et la pugnacité.