« Les bords de Marne sont notre or noir »
Maire de Nogent-sur-Marne et Président de la communauté d’agglomération de la Vallée de la Marne, Jacques J.P. Martin se veut ambitieux pour l’avenir des bords de Marne.
Vous avez la chance de vivre sur les bords de Marne.
C’est notre or noir. Beaucoup d’efforts ont été faits à ce titre pour valoriser les bords de Marne. C’est un atout majeur pour notre communauté d’agglomération et l’ensemble du bassin de la Marne. Nous espérons pouvoir prochainement passer du statut de commune touristique, à celui de commune d’intérêt touristique, qui nous permettrait d’avoir des compétences étendues, comme la possibilité d’ouvrir les commerces le dimanche.
Cela implique aussi des devoirs notamment en matière écologique.
En effet, c’est une des raisons qui nous a poussés à passer à un prestataire unique pour la collecte des déchets ménagers des deux villes de notre agglomération : Nogent-sur-Marne et le Perreux-sur-Marne. En résulte une amélioration de la qualité de la collecte et de son impact environnemental, pour un coût qui n’a pas augmenté. C’est tout à la fois dans l’intérêt des familles résidentes mais aussi de l’environnement.
Qui sont les nouveaux habitants de l’agglomération ?
Nos communes sont très attractives car elles se situent entre le bois de Vincennes et la Marne. Cela attire les familles qui souhaitent bénéficier d’un cadre de vie agréable, mais les entrepreneurs ne sont pas en reste. Comme le territoire est urbanisé, ce sont principalement des entreprises de services ou d’’informatiques et des professions libérales. Ils bénéficient sur nos communes d’un réseau très bien connecté, puisque 80 % des résidents peuvent être reliés à la fibre optique. Nous sommes en plus à proximité d’un nœud de communication routière (A4 – A86) et ferroviaire, avec deux gares RER et un accès aux aéroports parisiens en 25 à 30 minutes.
Comment prenez-vous en compte les populations les plus défavorisées ?
Nogent-sur-Marne fait certes partie des villes du Val-de-Marne qui possèdent le plus fort potentiel fiscal, avec 1 300 foyers relevant de l’ISF, mais sa population est équilibrée au regard des catégories sociales. Nous possédons 12 % de logements sociaux, et depuis cinq ans nous disposons également d’un point d’accès au droit. Avec plusieurs permanences gratuites assurées par des avocats bénévoles du Barreau du Val-de-Marne chaque semaine, c’est un espace très fréquenté. Nous envisageons donc de le développer encore. Cela pourrait intervenir, en même temps que la croissance de notre communauté d’agglomération, que nous souhaitons à termes étendre aux villes de Fontenay-sous-Bois, de Vincennes, de Neuilly-Plaisance et de Rosny-sous-Bois… les discussions sont en cours !
Vous êtes donc confiant et ambitieux pour l’avenir ?
Oui du fait de l’attractivité des bords de Marne. Que ce soit d’un point de vue économique, ou environnemental, vivre ici est une opportunité. Se développer est essentiel mais il ne faut pas oublier les impératifs écologiques. C’est un défi d’avenir pour tous que de conjuguer tradition, écologie et modernité.