Ils sont venus nombreux le 15 novembre dernier, dans les locaux de l’Ordre, salle Serge LEQUIN, invités qu’ils étaient par les chefs de la Juridiction et le Bâtonnier de l’Ordre à réfléchir ensemble à cette vertu cardinale commune qu’est la loyauté, autrefois qualifiée « foi du palais ».
Autrefois, avons-nous dit, tant il est vrai que parfois, souvent (trop souvent…), la foi du palais s’étiole, s’effrite, s’efface sous les pressions et contraintes de tous ordre que subissent les acteurs de justice.
Ils sont venus nombreux car il est vrai que le plateau était prestigieux : Monsieur Jacques CARRERE, premier avocat général près la cour d’appel de Paris qui substituait Madame la procureure générale malheureusement empêchée, Madame la présidente Simone GABORIAU, magistrate honoraire et ancienne présidente du syndicat de la magistrature (SM) et nos confrères Jean DANET, avocat, universitaire, ancien président du syndicat des avocats de France (SAF) et ancien membre du conseil supérieur de la magistrature (CSM), et Jean-Michel DARROIS, avocat d’affaires.
Tous, défense ou conseil, nous ont dit l’importance de la loyauté, consubstantielle à leur profession :
- loyauté d’abord envers leurs confrères ou collègues,
- loyauté encore à l’égard de la hiérarchie,
- loyauté aussi et surtout envers et pour nos concitoyens.
Sans loyauté, point de sérénité du débat, qu’il soit judiciaire ou juridique ; sans loyauté, point de confiance en la justice et au droit !
Ce fut une matinée de partage et d’échange, en somme une bien belle matinée...
(*) Les minutes de cette rencontre seront prochainement accessibles sur le site.
La rencontre en images (cliquez sur les images pour les agrandir)
Le 21 mai dernier, le Barreau du Val-de-Marne choisissait Maître Olivier TOURNILLON pour le conduire, maintenir sa cohésion, encourager les initiatives.et rassembler.
Son élection fut annulée et force fut donc de faire à nouveau parler les urnes.
Et elles ont parlé : le 5 novembre, le Barreau a redit sa confiance à Olivier TOURNILLON pour les deux prochaines années, décidément convaincu qu’il saura répondre à ses espérances.
C’est qu’il connait son souci des autres, sa générosité dans l’effort et son ambition à lui ouvrir de nouveaux horizons.
On dit, mais on dit tant de choses, que cette nouvelle élection serait l’objet d’un... recours. Gageons que cet avatar n’entamera en rien la détermination du prochain Bâtonnier.