La Nuit du Droit à Créteil : des étoiles plein les yeux
Elle aura rempli son office, la "Nuit du Droit" de CRETEIL, celui de permettre à tous d'appréhender (un peu) le Droit dans toutes ses dimensions (et elles sont nombreuses) et de débattre sans craintes et sans peur avec ses acteurs, tous ses acteurs !
C'est à quoi se sont employés universitaires, étudiants, magistrats et avocats enfin réunis, ce 4 octobre dans le grand amphithéâtre de la faculté de droit de CRETEIL à l'initiative du barreau devant un public venu en nombre.
Trop longtemps, le barreau est resté éloigné de l'université, de son savoir et de ses compétences. Certes un rapprochement s'est opéré et la clinique du droit initiée par Monsieur le vice-Doyen Fabrice GREAU en est un exemple même si elle n'accueille pour l'heure que trop peu d'avocats mais l'évènement que l'on vient de vivre augure du meilleur et le barreau, qui tient à exprimer sa profonde gratitude à Monsieur le Doyen laurent GAMET, à Monsieur le vice-Doyen Fabrice GREAU et à Madame le Professeur Claudia GHICA-LEMARCHAND pour leur chaleureux accueil et la disponibilité dont il ont fait preuve, s'en réjouit.
Il entend également saluer les chefs de la juridiction, Monsieur le Président Eric BIENKO-VEL-BIENEK et Monsieur le Procureur Stéphane HARDOUIN qui ont tous deux fait preuve d'une belle générosité en acceptant spontanément de participer à cette "nuit du droit". Ils auront ainsi fait mentir tous ceux (et nous en connaissons) qui se plaisent à alimenter la désunion entre magistrats et avocats, cette "drôle de guerre" irraisonnée, contre-productive et qui fait obstacle à une Justice apaisée, celle dont nous avons besoin, la seule qui vaille.
La table ronde qu'animait avec bonheur Monsieur le substitut Yvan BOIRIVENT sur le thème "l'homicide routier : réponse à un besoin de droit ou démagogie affichée" a été intense et riche en échanges pertinents. C'est que les étudiants s'étaient emparés du sujet avec une franche implication et qu'épaulés par leurs professeurs ils avaient à dire, à anticiper et à proposer... Ils ont indiscutablement fait la fierté de la faculté.
Vint ensuite le "procès imaginaire", celui de Jean-Jacques ROUSSEAU, incarné (c'est le mot) par Maître Julien RIETZMAN, secrétaire de la Conférence, qui comparaissait devant un jury composé d'étudiants et que le chef de la juridiction avait aimablement accepté de présider. Quel heureux moment que celui-là ! On savait le talent de (par ordre d'apparition) Yazid BENMERRIEM, Emmanuelle DEBRENNE et Jean-William VEZINET, eux aussi secrétaires de la Conférence ; on découvrit celui de Martin SOCHAS et de Sofiane OUZANE, tous deux étudiants et à qui la robe va fort bien (un signe pour l'avenir? ) mais que dire de leur courage à tous, de leur engagement, de leur générosité ? Rien ? Si, un mot : merci !
Cette "nuit du droit", nous l'avions souhaitée pédagogique et ludique ; elle le fut au-delà de nos espérances. Puissions-nous savoir demain nous retrouver pour célébrer encore et toujours le Droit, régulateur des rapports économiques et sociaux d'une société qui en a tant besoin...
