Déontologie
L'avocat est soumis à une discipline et à des devoirs qui sont la justification de l'Ordre auquel il appartient, organisé dans l'intérêt de la justice et des justiciables.
Les principes qui constituent la source des devoirs de l'avocat et qui doivent le guider non seulement dans sa vie professionnelle mais également dans sa vie privée sont contenus dans le serment qu'il prête à l'aube de son exercice professionnel :
Je jure, comme avocat, d'exercer mes fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité !
Dignité
La dignité se rapporte au respect que l'avocat doit inspirer aux autres. Il exige retenue et réserve.
Conscience
Elle est synonyme pour l'avocat de rigueur morale et professionnelle et de reconnaissance de l'importance de la cause qu'il défend.
Indépendance
L'avocat doit être indépendant, c'est-à-dire libre dans l'exercice de ses fonctions. Cette indépendance doit être matérielle, morale et intellectuelle à l'égard de tous.
Probité
Elle consiste à respecter les devoirs imposés par la justice et l'honnêteté.
Humanité
L'avocat doit faire preuve de compassion et de bienveillance envers les personnes qui viennent le consulter.
La méconnaissance d'un seul de ces principes constitue une faute pouvant entraîner une sanction disciplinaire devant le Conseil Régional de Discipline.
Secret professionnel
L'avocat a l'obligation absolue de garder confidentiel le contenu de ses entretiens et de ses courriers avec ses clients. Il en va de même des informations dont il a pu avoir connaissance au cours de ses échanges avec son adversaire.
Il ne peut être délivré de l'obligation de secret, pas même par son client.
Cette obligation, dont la violation constitue à la fois une faute déontologique et un délit pénal, est la garantie majeure des libertés individuelles.