Slider
Une question ? Besoin d'un conseil ?

BadinderUkraine, Gaza, Iran, Russie, Chine, Etats-Unis et tant d’autres…,
sectarisme, radicalisme, racisme, antisémitisme…,
injures, invectives, colères irraisonnées…,
la liste est longue de ce qui contribue aux malheurs de notre monde.
Mais même si elle peine, il arrive parfois que la parole d’un « juste » parvienne à se faire entendre dans le tumulte des choses (*) et qu’elle raisonne pour longtemps.

Un an, un an déjà que Robert BADINTER nous a quittés et que son absence se fait cruellement sentir mais il demeure pour tous un phare et il nous laisse un héritage qu’il nous faut entretenir. C’est que s’il était certes un homme de talent et de conviction, il était surtout un homme de Justice et de raison, un sage à qui notre société et notre Droit doivent beaucoup.

Il n’est pas habituel pour la commission « Communication » de donner des conseils de lecture ; elle croit cependant devoir le faire aujourd’hui à l’occasion de la parution le 6 février dernier aux éditions LexisNexis d’un livre-chorale : « Robert BADINTER, l’œuvre du juste ». Le lecteur y trouvera retracés sa vie professionnelle, ses actions et ses combats qui tous ont imprégné durablement le siècle et sont pour chacun d’entre nous une source d’inspiration.

Puisse sa parole ainsi rapportée nous aider à calmer le tumulte du monde. Alors à tous, bonne lecture !

(*) François MAURIAC, « Le désert de l’amour 

IMMOIls ne sont pas si nombreux, les avocats du barreau du Val-de-Marne qui pratiquent les saisies immobilières, la matière semblant pour beaucoup une sorte de repoussoir. C’est qu’elle est complexe et suppose une grande technicité.
Et pourtant, se souvient-on qu’elle reste l’une des dernières à être soumises à la territorialité de la postulation et que devant la chambre des saisies immobilières de notre tribunal, seul un avocat inscrit au barreau du Val-de-Marne peut vendre à la barre ou porter les enchères ? Voilà qui devrait susciter l’intérêt…
La commission communication a souhaité mettre en lumière deux de ceux qui ont opté pour les « saisies immo » et s’y sentent bien : nos confrères Harry ORHON et Marjolaine LOUIS, deux avocats de générations différentes illustrant le nécessaire passage de témoin dans ce domaine si singulier. Ils nous disent ici les raisons de leur choix, les difficultés de leur exercice et les joies qu’ils en tirent. La commission les remercie chaleureusement pour leur disponibilité et leur franchise.
Retrouvez-les sur la page « MAÎTRE, VOUS AVEZ LA PAROLE », rubrique « PAROLES D’AVOCAT »

AVOCATS MAGISTRATS 01 300Contrairement aux Chefs des juridictions du département, le barreau lui n’a pas l’opportunité d’ouvrir solennellement la nouvelle année judiciaire. Aussi son Bâtonnier, Madame Yolaine BANCAREL, a-t-il résolu de les convier, le 30 janvier dernier dans les locaux de l’Ordre, salle Serge LEQUIN, pour leur permettre de rencontrer les membres de son Conseil et ceux des commissions dédiées et ainsi de les mieux connaître, de  mieux appréhender leurs missions et qui sait, d’échanger avec eux.

Initiative opportune pour « vaincre la défiance et nourrir la confiance » tant il est vrai que les contingences des uns et des autres génèrent trop souvent de vains antagonismes dont la Justice et partant nos concitoyens pâtissent indubitablement.

Initiative heureuse puisque qu’in fine magistrats et avocats se sont accordés pour considérer que des rencontres, dépourvues de formalisme, pourraient être mises en place, au prétexte notamment d’ateliers de formation ou de conférences, car quel meilleur moyen pour vaincre les a priori des uns et des autres et affermir l’idée d’appartenance à une communauté de juristes unis par un même idéal de Justice qu’une formation commune ?

La convivialité étant la marque du barreau, c’est autour d’une galette que s’est achevée cette rencontre, avocats et magistrats partageant un moment d’échange gourmand… Et si la défiance était vouée à disparaître… ? 

Retrouvez les photos, cliquez-ici

BVDMDepuis trop longtemps déjà l’opinion publique s’immisce avec virulence dans les procès, faisant fi du Droit qui réglemente les rapports économiques et sociaux et garantit les droits de nos concitoyens. Cette fièvre gagne et l’on se souvient qu’au printemps dernier, auditionné par la commission d’enquête sénatoriale sur l’impact du narcotrafic en France et les mesures à prendre pour y remédier, un magistrat n’avait pas hésité à fustiger les avocats, dénonçant « leur remise en cause permanente et dilatoire des actes accomplis par une défense non constructive (…) et l’usage de stratagèmes pour obtenir au final des remises en liberté de délinquants ».

Le pire n’est jamais sûr et voilà qu’aujourd’hui c’est un membre du pouvoir exécutif, et non des moindres puisqu’il s’agit du Garde des sceaux Gérard DARMANIN, qui s’avise de mettre en accusation les avocats « qui embolisent le processus judiciaire (…) et ne travaille pas à l’innocence leurs clients ». Son collègue de l’Intérieur n’est pas en reste qui vient de déclarer sur les antennes de France 2  que « la dissimulation de certaines techniques d’enquête était justifiée par le caractère mal intentionné de certains avocats qui défendent les mafieux ».

Et que dire de la parution le 30 janvier d’une enquête, ou prétendue telle,  réalisée par la magazine « FRONTIERES » dans laquelle des avocats certes mais aussi des magistrats et des justiciables sont nominativement dénoncés comme étant « les coupables de l’invasion migratoire » ?

Des nuages noirs s’avancent au ciel de notre pays et le temps est à l’orage. Non Messieurs, les avocats ne sont pas les complices des mafieux ! Non, ils ne contribuent pas à leur prospérité ! Non, ils ne sont en rien coupables de la présence sur le territoire de tant de migrants politiques ou économiques ! Ils se contentent, et c’est leur honneur, d’exercer pleinement leur ministère en s’assurant de la régularité des procédures dans  lesquelles ils interviennent et du respect des libertés et droits fondamentaux que notre Etat de Droit doit garantir à tous !

C’est ce que le conseil de l’Ordre du barreau a exprimé haut et fort dans les deux motions qu’il a adoptées à l’unanimité en ses séances les 30 et 31 janvier et qui doivent être entendues tant le danger est là .

Voir les motions (PDF), cliquez-ici


Copyright © 2017 Ordre des Avocats du Barreau du Val-de-Marne - Tous droits réservés | Mentions Légales | Designed by Agence LEXposia.